SP #11 – Les larmes de Jundur

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Aujourd’hui je vais vous parler d’une petite pépite dénichée sur Simplement.pro. Ça donne envie hein ? Alors c’est parti.
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Les larmes de Jundur est le premier tome d’une tétralogie fantasy / fantastique (la frontière entre les deux est assez mince, d’où le fait que je le place dans les deux catégories). Ecrit par Noémie Delpra, dont c’est le premier roman, on peut dire que l’autrice a réalisé un tour de force pour nous concocter un univers riche et cohérent.

Je remercie donc l’autrice pour sa confiance et surtout pour avoir accepté le long délai que je lui ai donné, ne sachant pas vraiment quand est-ce que j’attaquerai cette lecture. Au final je l’ai ouvert très tôt et je n’ai pas pu le lâcher !

Malgré une première partie assez longue, mais non moins intéressante, j’ai été totalement captivé pas le monde d’Heliosis. L’histoire de Lyvia nous entraîne dans un univers, où la magie est la nature ne font qu’un. J’ai adoré la manière dont tout ce système de magie était réfléchi, le concept des Voyageurs et de l’univers des âmes. On pourrait presque dire que ce roman est une ode à la nature par certains aspects, c’est très rafraîchissant.

J’ai trouvé tous les personnages assez bien construits. Lyvia est un personnage très intéressant à suivre puisque c’est une adolescente prête à entrer dans l’âge adulte, avec tout ce que ça comporte d’excitation, de doutes et d’appréhension. Même si j’ai trouvé qu’elle acceptait bien vite son atterrissage en Heliosis, je l’ai trouvé attachante et touchante à certains moments.

Evan correspond totalement aux « critères » du personnage masculin pour ce genre d’histoire. Il a des valeurs et des convictions, mais également des blessures non cicatrisées. Il est totalement cohérent dans sa façon d’agir par rapport à l’éducation qu’il a reçu mais également aux doutes auxquels il fait face.

J’ai eu un peu de mal avec Isadora, la mère de Lyvia, qui m’a un peu tapé sur les nerfs à vouloir imposer sa volonté à sa fille et surtout à projeter sur elle tout ce qu’elle aurait aimé être/faire.

L’intrigue quant à elle, reste assez basique. Je n’en tiens pas rigueur car selon moi il est assez difficile de ne pas passer par la case « quête initiatique », « prophétie/Elue » et « combat contre le mal » quand on débute dans ce genre de récit. Et puis tout ce qui gravite autour de cette intrigue nous embarque totalement et nous fait oublier qu’on a déjà lu ça 100 fois.

Le style d’écriture est agréable à lire et très correcte pour un premier roman. Il y a évidemment quelques maladresses avec parfois des répétitions au sein du même paragraphe, mais rien de choquant. Il est certain que ce style s’affinera et grandira au fil des tomes.

J’ai été dévasté par la fin de ce premier tome que j’ai trouvé triste à mourir. Ça ne donne que plus envie de lire la suite. Vivement le tome 2 ! Enfin, je ne peux pas conclure cette chronique sans dire un mot sur la couverture du roman. L’illustration faite par Katerina Poliakova est à tomber ! J’ai lu ce premier tome en numérique donc malheureusement la photo ne peut retranscrire toute la beauté de l’ouvrage, mais après cette lecture plus que satisfaisante, il est certain que je les achèterai en physique dès que le second tome sortira.

Bref, vous avez là une petite pépite qui ne demande qu’à être découverte pour se transformer en joyaux. Foncez les yeux fermés ! (‘fin faut quand même les ouvrir pour lire hein)


Note

4_5

7 commentaires sur « SP #11 – Les larmes de Jundur »

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