Journal de lecture #12 – Player One

Player One d’Ernest Cline est une ôde à la culture pop et geek des années 80. Mais à l’heure où je commence cet article, je n’ai pas encore fini ma lecture.. Car je pense que la fin ne changera pas mon avis général sur cette histoire malheureusement.. Je vous dis tout.

Player One


2044. La Terre n’est pas belle à voir. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade Watts passe son temps dans l’Oasis, un monde virtuel où chacun peut faire et être tout
ce qui lui chante.
Pour oublier la misère dans laquelle il vit. Il rêve secrètement d’être celui qui décrochera
le ticket gagnant de la grande loterie…
James Halliday, le créateur de l’Oasis, est mort quelques années auparavant sans laisser
de successeur. Pour décider du sort de sa fortune, il a créé une véritable chasse au trésor. Battre des records à Pac-Man, réciter par cœur des paroles de Devo, ou trouver les failles des jeux vidéo cultes : voilà l’unique moyen d’accéder à son héritage colossal.
Des centaines de personnes ont essayé, en vain. Joueurs invétérés ou grand organismes mondiaux corrompus, tous s’y sont cassé les dents. Wade se dit qu’il serait peut-être capable de relever le défi.
Et il résout la première énigme.


Vous en avez forcément entendu parler si vous suivez les sorties cinéma. Ready Player One réalisé par Steven Spielberg est une adaptation du roman d’Ernest Cline, Player One, publié aux éditions Michel Lafon en 2013. C’est fou tous ces romans dont on n’entend parler qu’après leur succès au cinéma non ? Pour ma part en tout cas, je ne me souviens pas de l’avoir vu passer dans les rayons de ma librairie il y a 5 ans.

Au vu du succès du film, j’avais envie de lire le roman qui l’a inspiré. Hommage à la culture pop et geek des années 80, l’histoire se passant dans un jeu vidéo immersif, un héros en quête de l’Easter Egg planqué par son créateur, je ne pouvais qu’adorer ! Sauf que voilà, j’ai fait l’erreur de placer ce roman sur un piédestal bien trop haut. J’en attendais tellement plus !

D’abord le début est extrêmement long. L’intrigue met bien une dizaine de chapitres à se mettre en place (ok j’ai pas compté, mais c’est ce que j’ai ressenti). Ensuite il y a beaucoup de références à la pop culture (merci Captain Obvious). Evidemment je le savais mais je ne pensais pas qu’il y en aurait 5 en trois paragraphes. N’étant pas née à la bonne époque, je n’ai pas toutes les références, et devoir s’arrêter toutes les 10 lignes pour lire la petite astérisque en bas, c’est fatiguant. Du coup je perdais un peu le fil.

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Au bout de dizaines de longues (très longues) pages, ça y est ! Notre héros découvre la signification du premier indice et part en chasse. A partir de ce moment je me suis dit cool, la course contre la montre est lancée on ne s’arrête plus. Sauf que voilà, après la première étape franchie, plus rien.. Pendant plusieurs chapitres encore une fois, il ne va pas se passer grand chose, en tout cas rien pour faire réellement avancer l’intrigue, jusqu’à la prochaine étape. C’est cet effet yo-yo qui m’a fait décrocher.

Je trouve ça vraiment dommage car ce livre est bourré d’autres qualités. Les personnages sont attachants, tous les passages d’actions, ou de découverte d’indice, d’épreuves à passer sont hyper immersifs et le fond de l’histoire est réellement intéressant. On ne peut pas ne pas faire le lien entre ce roman et notre vie actuelle où le monde vit plus dans la virtualité que dans la réalité.
C’est pour ça que j’irai jusqu’au bout de ce roman car je veux vraiment savoir la fin. Maintenant les passages ennuyant sont éprouvant à passer et je met dix fois plus de temps que d’habitude à le lire. Rendez-vous compte, j’entame ma troisième semaine dessus et j’en suis au 3/4 d’un petit roman de 613 pages en format poche !

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Je ne sais pas si j’éditerai cet article après la fin de ma lecture mais en bref :
Player One est pour moi une bonne lecture malgré tout. Si vous aimez la culture jeu vidéos et filmique des années 80 il vous plaira. Je ne peux pas juger par rapport au film car je ne l’ai pas vu, mais je crois que le film est bien plus moderne en terme de références. Préparez-vous cependant à certaines longueurs au cours de votre lecture.

Vous l’avez-lu ? Qu’en avez-vous pensé ?


Note

Moyen

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Titre : Player One
Auteur : Ernest Cline
Edition : Pocket
Pages : 613
Prix : 10€

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