Journal de lecture #105 – Midnight Sun

Hello You !

Qui, de ma génération, ne s’est pas jeté dessus ? Twilight a été une de mes sagas favorite de mon adolescence. Elle a eu un énorme impact sur moi et sur ma passion pour la lecture à l’époque. J’ai même relu Fascination il n’y a pas longtemps, et même si ma lecture n’a pas été aussi bien qu’il y a 13 ans (quand même !), elle reste parmi celles qui me rappellent mes meilleurs souvenirs. Alors forcément, je ne pouvais pas passer à côté de Midnight Sun.

Le problème, c’est que maintenant j’ai 26 ans, que je connais Twilight par coeur et que ce n’est plus un genre que j’apprécie autant qu’avant. Autant le dire tout de suite: j’ai été très déçue par ce nouveau roman. J’ai même l’impression de m’être faite avoir.

Alors oui, j’étais au courant que c’était une réécriture de Fascination du point de vue d’Edward. Mais vu la taille du bouquin (il fait quand même 300 pages de plus que Fascination), je m’attendais à découvrir plein de nouvelles choses, d’en apprendre plus sur la vie de vampire, sur le passé des personnages, et avoir droit à tout plein de scènes inédites.

Spoiler alert : il n’y en a (quasiment) pas.

Pour moi Midnight Sun c’est : tu prends Fascination, tu rajoutes 10 pages pour chaque scène + 2/3 pages de nouveauté de temps en temps et basta.

Ha et tu rends Edward incroyablement chiant et toxique. Non mais vraiment ! Encore le côté stalker passe encore, on le savait déjà qu’il surveillait Bella à son insu, qu’il rentrait dans sa chambre la nuit « pour la protéger » (lol), et tout son côté creepy qui ne passerait absolument plus aujourd’hui. Mais alors j’aurais vraiment préféré qu’il reste ce vampire mystérieux qu’il était parce que être dans sa tête c’est l’enfer ! Ses réflexions pendant tout le roman se limitent à « je l’aime, mais j’ai envie de la bouffer. Mais je ne veux pas lui faire de mal, je suis un monstre ! Je dois la quitter, mais je l’aime.. »… Admet que sur 800 pages, ça fait long.

Les seuls passages que j’ai aimé lire sont ceux du passé des personnages. On en a très peu, majoritairement ceux d’Edward, mais c’était ce qu’il y avait de plus intéressant. J’aurais largement préféré lire un roman sur sa jeunesse en temps que vampire, sur la période où il s’est pris pour un justicier par exemple. Même si le gars se fait des séances de psy tout seul dans sa tête, ça aurait été beaucoup plus intéressant à lire.

En bref, pour moi Midnight Sun est juste un coup marketing. Ça se lit, c’est long et peu intéressant la plupart du temps, mais ça reste sympa dans les grandes lignes sans être transcendant. Il n’est pas indispensable et je suis très déçue de cette lecture.


Note : 2 sur 5.

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