📚 Journal de lecture #139 – La Cité de Laiton

Hello You !

Difficile de ne pas l’avoir vu passer au vu des campagnes de communications de De Saxus sur les bouquins qu’ils publient. Apparemment ils ont subi une « polémique » récemment mais j’avoue que je n’en ai rien à faire, la plupart de leurs livres m’intéressent et leur format hardback défonce tout. Du coup aujourd’hui on parle du premier tome de la trilogie de Daevabad : La Cité de Laiton, de S.A. Chakraborty.

Je lis beaucoup de fantasy de manière générale mais assez peu de fantasy orientale en particulier. C’est une réelle erreur de ma part puisqu’à chaque fois je me rend compte que j’adore ça ! La mythologie orientale, les légendes des djinns, je trouve tout ça terriblement envoûtant. Ca n’a pas manqué avec ce roman que j’ai trouvé simplement excellent.

J’ai tout de suite accroché à l’histoire de Nahri et à son périple avec Dara. J’ai également adoré toutes les intrigues politiques complexes, c’est quelque chose qui me plaît toujours dans une histoire, à partir du moment où c’est bien construit.

Concernant les personnages, je les ai tous trouvé très bien construits, même les personnages secondaires. On s’attache à eux et on a envie d’en savoir plus sur leur histoire. Nahri m’a parfois agacé car j’aurai aimé qu’elle ouvre sa bouche un peu plus. On lui demande d’adopter un mode et vie, une religion et des traditions dès son arrivée à Daevabad alors qu’elle a grandi 20 ans dans l’ignorance de ce qu’elle était. J’aurai voulu qu’elle s’affirme un peu plus. J’attends de voir son évolution dans le prochain tome.

Dara… Est un personnage ambivalent. Je n’ai pas encore décidé si je l’appréciais ou pas. Son comportement est parfois très limite mais en même temps il est attachant et j’avoue avoir eu de la pitié pour lui. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne laisse pas indifférent et que son prénom complet est à coucher dehors !

Pour parler très rapidement de la traduction qui fait tant débat dans d’autres livres de cet éditeur : franchement je l’ai trouvé très bien ou en tout cas pas pire que d’autres romans traduits par d’autres maisons d’éditions. La seule chose qui m’a vraiment choquée c’est une note de traduction laissée en plein milieu d’une phrase, mais passé l’effet de surprise on reprend sa lecture et j’ai trouvé le reste tout à fait correct.

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Bref j’ai adoré ce premier tome qui est presque un coup de cœur. J’ai pris mon temps à le savourer mais je ne pouvais pas le laisser fermé très longtemps sous peine d’être en manque. Je n’ai vu venir aucunes des révélations importantes et la fin m’a laissé sur les fesses. Ce n’est pas possible de laisser ses lecteurs sur un cliffhanger pareil alors qu’on a pas la suite !